Injection d’acide, le plus souvent chlorhydrique. Il peut permettre l’accroissement du débit du forage en roches
carbonatées
Méthode qui consiste à descendre un tube d’exhaure vertical immergé dans le forage puis à injecter de l’air
comprimé par un second tube de plus faible diamètre. L’émulsion ainsi créée s’élève dans le tube d’exhaure
vertical à partir duquel elle remonte en surface, entraînant avec elle les fines.
Légende
1 – Presse étoupe
2 – Injection d’air
3 – Sortie de l’émulsion
4 – Niveau statique
5 – Niveau rabattu
6 – Crépines
7 – Pied du tube d’air
8 – Longueur d’immersion
9 – Rabattement
10 – Tubage (casing)
11 – Hauteur de refoulement
Ensemble du matériel permettant de réaliser les travaux
Au niveau d’un forage équipé, l’annulaire concerne la zone située entre le tubage et le terrain naturel
Milieu souterrain qui contient de l’eau en partie mobilisable par gravité. Ce milieu, constitué de roches perméables
et/ou fissurées ou fracturées est suffisamment conducteur d’eau souterraine, pour permettre l’écoulement
significatif d’une nappe souterraine et le captage de quantités d’eau appréciables. Un aquifère comporte une zone
saturée en eau et peut comporter une zone non saturée en eau (zone du sous-sol comprise entre la surface du
sol et la surface de la zone saturée pour une nappe libre)
Sa limite supérieure est appelée « toit de l’aquifère » et sa base est appelée « mur de l’aquifère ».
Injectées en continu en cours de foration, les différents types de boues, depuis la bentonite jusqu’aux boues
biodégradables ont des rôles de lubrification, refroidissement de l’outil, tenue des terrains traversés,
remontée des cuttings. Les caractéristiques rhéologiques sont les propriétés liées à leur écoulement.
Celles couramment mesurées sont la viscosité, la densité, le filtrat et la teneur en sable
Opération consistant à remplir de coulis de ciment un espace déterminé
Ensemble de tubes, (bouchon de fond, tube décanteur, crépines, tube d’extension) destinés à capter l’eau
de l’aquifère
Partie du forage constituée de tubes pleins, destinée à recevoir l’équipement de pompage
Définit la largeur des ouvertures des crépines à fentes
Tube ajouré mis en place dans un forage lors des opérations de complétion. La crépine (ou tubage crépiné) permet
le passage de l’eau tout en maintenant la formation productrice
Débris solides provenant de la destruction des terrains traversés par le forage et évacués en surface
Action de développer un forage : augmenter la perméabilité du milieu aquifère à proximité de la paroi de l’ouvrage
par divers procédés appropriés (air-lift, pistonnage, jet sous pression etc…) en vue de réduire les pertes de charge
et d’améliorer l’efficacité de l’ouvrage, en général avant sa mise en exploitation. Pratiquement le développement,
réalisé pour des valeurs de débit supérieures au débit d’exploitation, permet d’organiser la mise en place des
massifs de graviers et de nettoyer l’aquifère autour de l’ouvrage, avec évacuation des fines, d’assurer des
conditions d’exploitation optimales. Dans le cas de l’acidification et de la fracturation, on parle également de
stimulation de l’aquifère
Mesures et/ou enregistrements de la distribution d’un paramètre dans le forage (équipé ou non).
Le domaine d’application des diagraphies est très large :
— hydraulique (micro-moulinet, vitesse, etc.) ;
— physico-chimique (température, conductivité, oxygène, etc.) ;
— électrique (polarisation spontanée, image électrique, etc.) ;
— radioactivité (gamma-ray, neutron, etc.) ;
— acoustique (vitesse d’onde, imagerie acoustique, etc.) ;
— technique (diamètre, inclinaison, cimentation, vidéo, etc.) ;
Les mesures sont réalisées à l’aide de sondes descendues dans le forage.
Une liste non-exhaustive de diagraphie est donnée en Annexe A.
Constitué de la pompe et de ses accessoires, de la colonne d’exhaure, des sondes thermiques, d’un tube
guide sonde, etc.
Ouvrage réalisé, c’est-à-dire le trou et son équipement
Forage captant une nappe dont le niveau piézométrique est supérieur au niveau du sol
L’usage domestique de l’eau est défini par l’article R. 214-5 du code de l’environnement
Action (stricte) de forer un trou avec un outil adapté, sans connotation avec l’ouvrage réalisé
Méthode de foration à l’air comprimé qui utilise la percussion assortie d’une poussée sur l’outil qui se trouve
lui-même en rotation ; le marteau étant placé à la base du train de tige
Légende
1 – Embout supérieur
2 – Clapet anti-retour
3 – Tube central
4 – Bouchon d’étranglement
5 – Piston
6 – Douille
7 – Douille d’entraînement
8 – Taillant
Graviers calibrés, souvent siliceux et arrondis, adaptés à la granulométrie des terrains de la formation et
conditionnant la taille d’ouverture (slot) de la crépine
Nappe ou partie d’une nappe soumise en tous points à une pression supérieure à la pression atmosphérique,
et dont la surface piézométrique est supérieure à la cote du toit de l’aquifère, à couverture moins perméable,
qui la contient
Selon les conditions morphologiques et géologiques, une nappe peut-être libre (système aquifère « libre »),
captive (système aquifère « captif »), être libre puis devenir captive (illustration 36) ou inversement être captive
puis devenir localement libre par dénoyage de l’aquifère (pompages intenses).
Nappe dont la surface piézométrique est à la pression atmosphérique (surface libre). Le niveau de cette nappe
peut fluctuer et on distingue ainsi une zone saturée et une zone non saturée
Première nappe rencontrée en descendant verticalement depuis le terrain naturel. Il s’agit d’une nappe
généralement libre à surface proche du sol dont l’alimentation et la qualité de l’eau sont dépendantes des activités
de surface
Niveau piézométrique influencé — rabattu ou relevé — par opposition au niveau d’eau au repos au même point ;
plus particulièrement, plan d’eau rabattu ou relevé, stabilisé ou non, dans un puits de pompage ou un ouvrage
d’injection
Niveau libre de l’eau mesuré dans un ouvrage en communication avec un aquifère
Niveau piézométrique dans un forage non influencé par un prélèvement ou par une injection d’eau
Le numéro de la Banque du Sous-Sol (BSS) est celui attribué par le BRGM qui gère la banque du sous-sol.
Il permet de localiser l’ouvrage sur le fond topographique IGN au 1/50 000ème ou au 1/25 000ème
Dispositif servant à mesurer la hauteur piézométrique en un point donné d’un système aquifère, qui indique la
charge hydraulique en ce point, en permettant l’observation ou l’enregistrement des variations d’un niveau d’eau
libre ou d’une pression. Il sert entre autres à connaître l’état quantitatif de la ressource en eau souterraine
Pompage opéré dans un ouvrage, avec contrôle de l’évolution du débit pompé et des rabattements observés
dans l’aquifère, pendant et après le pompage, pour évaluer les paramètres hydrodynamiques de l’aquifère,
d’après l’analyse de ces données
Baisse du niveau d’eau dans un ouvrage sous l’effet d’un pompage dans la nappe (= niveau
statique – niveau dynamique)
Action de mettre en place un nouveau tubage à l’intérieur d’un ancien tubage qui reste en place
Action de redonner à l’ouvrage sa fonction initiale
Méthode de foration qui utilise un outil (tricône), animé d’un mouvement de rotation par les tiges de forage et de
translation verticale sous l’effet du poids de la garniture de forage (tiges et masses tiges)
Outil de forage à trois molettes, à dents ou à picots, spécifique à la technique du rotary
Tubage non ajouré (à l’opposé d’un tubage crépiné) mis en place dans un forage. Ce type de tubage peut permettre
d’occulter un niveau aquifère particulier (avec cimentation de l’espace annulaire). Il peut être utilisé également
pour maintenir la stabilité des terrains traversés
d’après Norme AFNOR NF X10-999